Appel de Valencia
A l’occasion du meeting du G8 2011 à Deauville (26-27 Mai) certain-e-s camarades ont lancé un 
appel géneral pour une mobilisation à caractère décentralisé et mondiale. Les raisons de cette
proposition ont, par une coté, pour but d’éviter que le contre-summit meme se transforme en une
expérience supplémentaire (gymnase) de torve répression policière, d’une autre coté pour que le
différentes luttes locales, chacune avec ses propres parcours et son propre épaisseur, puissent profiter de leurs différences en créant en concomitance du summit officiel – simbol de toute
privation et des violences auxquelles nous nous sommes en train de habituer et nous sousmettre –
un moment de ramification, mutliplication et contagion.
Les territroires que ces summits officiels pretendent gerer sont les memes dans lequels nos luttes
quotidiennes battent en forme diffusé. Les lieux du mécontentement, de simple carence d’une vie
sereine – comme la protestation massive greque, les rébellions étudiantes (et pas que) en France,
Italie, Grande Bretagne, jusqu’à celles de l’Afrique du Nord, auxquelles nous manifestons toute
notre complicité et solidarité – sont en réalité en sensible augmentation, preuve de l’échec d’un
sistème entier adonné au profit et indifférent aux vies qu’il jette dans la misère et dans la dépression.
Ceux qui poseront, tous souriants, dans les photos d’usage pendant le summit du G8/G20, sont les
memes qui taisent l’etre cyclique de la crise en nous parlant d’un “pire” qui serait déjà passé, d’une
difficulté désormais laissée derrière les épaules. Ils sont les memes qui pronent la lutte parmi les
pauvres, dans l’essai obstiné à diviser migrants et autoctones, à sélectionner les bons et les mauvais,
à idéntifier l’anormal dans ses multiples exceptions. On intensifie les controles grace à la trouvaille
de la sécurité, on expérimente pratiques répressives et on raffine les techniques d’internement dans
les prisons, les CRA/CIE et dans toutes les structures qui admettent l’émargination comme principe
d’harmonie sociale. Ainsi, lorsque des vies sont litéralement ruinées, coupables seulement de ne pas
avoir un morceau de papier qui permette de les reconnaitre comme citoyen-ne-s, dans les rues des
villes l’armée et les polices se spécialisent à faire respecter des loix injustes et dangereuses qui nous
obligent à une vie d’enfer et de pure sacrifice.
Bien que le mécontentement soit toujours plus forte parmi larges couches de la population, et qu’il
y ait les prémisses pour une rébellion générale qui puisse partir de l’Europe, nous croyons que le
travail à faire soit encore très longue. C’est dans ce sens que nous pensons que la mobilisation
lancée pour les 26 et 27 de Mai 2011 puisse etre utile aux différents mouvement pour gagner nouvel
vigueur et nouvel courage, pour revenir parler avec les gens, pour créer du soutien et de la
solidarité, pour échanger les expériences, pour chercher de faire des progrès et continuer à avancer,
dans une perspective qui sache meme franchir les frontières nationales.
En fin de compte cet appel ne veut etre qu’une invitation, à toutes et tous ceux et celles qui le liront
à se bouger pour que dans toute l’Europe on puisse faire quelque chose que déjà dans le simple fait
de s’accomplir soit une critique ouverte à la centralité d’une summit qui nous appartient pas.
Quelque chose qui puisse servir d’exercice et en espérant qui ne soit que le début d’un progressif et
continue renforcement de nos battailles, qui devront etre toujours plus les battailles de tous-tes.
Nous invitons donc toutes et tous à la mobilisation, grande ou petite qu’elle soit. A partir de
l’écriture murale en passant par distribution de tracts, débats et rencontres.
La distance de Deauville est une opportunité.
Liberons l’imagination, ce qui sert c’est la Détermination!
SI CE N’EST MAINTENANT, QUAND?!
SI CE N’EST MOI, QUI à MA PLACE?!
VALENCIA VERS LE G8
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